Jérémy Bohelay veut passer un cap et… gagner !
Jérémy Bohelay a 28 ans. Il est célibataire et est chauffeur poids lourds dans sa vie professionnelle.
1 – De quand date votre première licence à l’ACRLP ? Et pourquoi avoir choisi l’ACRLP ?
Je viens donc de prendre ma 3e licence. Une connaissance il y a 2 ans m’avait parlé de Rémi et m’avait orienté vers lui. Et hop me voilà.
2 – Vous êtes-vous déjà essayé à d’autres disciplines sportives ? Lesquelles ?
Un peu touche à tout quand j’étais plus jeune, il paraît que j’ai déjà eu une licence à l’ACRLP quand j’étais petit d’ailleurs… Sinon du foot pendant beaucoup de saisons, de l’arbitrage un peu aussi (foot), du tennis, de la natation et j’en oublie sûrement… Aujourd’hui, je me contente du vélo et de la natation de temps en temps en plus de courir.
3 – Pourquoi courez-vous ? Qu’est-ce que cela vous apporte ?
J’ai arrêté de fumer en août en 2016. Après 10 ans de clopes, il a fallu compenser le manque… Cela a coïncidé avec la découverte de l’athlé. Aujourd’hui, je ne pourrais plus m’en passer, j’y prends beaucoup de plaisir. Cela me permet de me vider la tête après les journées de travail et d’évacuer la fatigue nerveuse. La pratique de la course à pied fait partie intégrante de mon mode de vie, je ne pourrais plus m’en passer.
4 – C’est quoi votre spécialité dans la discipline (le fond ? La vitesse ? Un lancer ? Etc.) ?
Ma spécialité ? Je dirais le lancer au vu de mon gabarit tout est dit…
Sérieusement, le demi fond, plus particulièrement le 3 000 steeple et les cross (courts !) ou je m’éclate comme un gamin.
5 – Depuis que vous êtes licencié à l’ACRLP, quel est, pour vous, votre meilleur résultat ou votre plus belle course ?
Mon meilleur résultat aujourd’hui reste Taulé Morlaix en novembre dernier.
Ma plus belle course, le cross court d’Hennebont. Outre le résultat final, j’ai eu la chance de me bagarrer avec les meilleurs du secteur et il n’y a rien de mieux… Ah si, les battre un jour…
6 – Quels sont vos objectifs sportifs à court terme ?
Un championnat de France de cross à Vittel en mars prochain, suivi d’une bonne saison de steeple.
7 – Votre point fort dans la course à pied ?
Je dirais ma régularité à l’entraînement : malade, pluie, vent, froid, j’y vais et si jamais je n’ai vraiment pas la motivation, je fais une séance au chaud à la maison. Et ma détermination sur mes objectifs.
8 – Et votre point faible ? Là où vous vous devez de vous améliorer…
Apprendre à gagner ! C’est bien beau de faire des podiums mais à un moment, ça ne me suffira plus. Objectivement continuer de travailler,. Tant qu’il y a du monde devant, c’est qu’il faut travailler encore et encore…
9 – Vous mangez quoi avant une course ?
Ça dépend des courses et de l’heure. En général, avant un 10 km sur route, c’est une salade de pâte avec légumes quelques heures avant. Pour du court pas grand chose, on mangera après.
10 – C’est qui votre « pote » d’entraînement ? Celle ou celui avec qui courir est un plaisir ?
Il y en a plusieurs. Ça dépend des présences à l’entraînement. Je pense notamment à Yoann (le Texier) et Christian (Macé), mais ceux avec qui je passe le plus de temps sont Jean-Chri (le Paih) : on s’accompagne depuis que j’ai commencé il y a 2 ans. Et depuis cet été, Elouan (Millau) qui nous a rejoints et avec qui on se tire la bourre. On se fait progresser et souffrir mutuellement, je pense… Mais l’ensemble du groupe aux séances fait partie de mes potes d’entraînements.
11 – Quand vous ne courez pas, vous faites quoi (autres loisirs) ?
Quand je ne cours pas, je me repose. Sinon, je bouge voir autre chose, voyage en prévision (mais toujours avec une paire de running).