Armelle et Christian Pichodo, fidèles au club depuis plus de 20 ans !

Et voici un couple pour changer. Armelle et Christian Pichodo, fidèles depuis de très longues années au club. 

Armelle a 63 ans et est désormais en retraite après une carrière bien remplie comme femme de ménage. Idem pour Christian, 65 ans, lui aussi retraité mais de la Fonction Publique Hospitalière. Il était aide-soignant à l’hôpital de Pontivy. 

Le couple a trois enfants et deux petits-enfants. 

Notons que Christian, bon coureur à pied, a pris en main avec sa fille Morgane la section de marche nordique de Pontivy. 

 

De quand date votre première licence à l’ACRLP ? Et pourquoi avoir choisi l’ACRLP ?

CP : J’ai signé ma 1ère licence à l’automne 1994 pour l’année 95. Ma première course sous le maillot de l’ACRLP était le Relais de la forêt de Camors en octobre 94. Je suis venu au club car mon fils y était déjà depuis l’école d’athlé.

AP : 1994 également et pour les mêmes raisons que Christian.

Vous êtes-vous essayé à d’autres disciplines sportives ? Lesquelles ?

CP : J’ai pratiqué le handball en scolaire, puis plus rien.

AP : Non, je n’étais pas sportive et je n’aimais pas ça du tout. Puis à force d’accompagner mon mari sur différentes courses, j’ai eu envie d’essayer et, depuis, je n’ai plus arrêté, sauf à cause de la maladie.

Pourquoi courez-vous ? Qu’est ce que cela vous apporte ?

CP : Vers mes 35 ans, je me suis aperçu que je prenais un peu trop de poids. Je me suis donc mis à courir car c’était le sport le plus accessible (pas de contraintes d’horaires ou de lieu, possibilité de le pratiquer seul…), et, ensuite, c’est devenu une « drogue » à laquelle je suis toujours accro.

AP : La course à pied m’apporte beaucoup de bien-être.

C’est quoi votre spécialité dans la discipline (Le fond ? La vitesse ? Un lancer ? etc.) ?

CP : Pendant longtemps, j’ai participé à de nombreuses courses sur route (de quelques kilomètres au marathon), puis, il y a quelques années, à cause d’une sciatique tenace, j’ai cherché une activité moins traumatisante et je me suis mis à la marche nordique. Dorénavant, je me consacre plus à la marche en encadrant la section de Pontivy, mais je continue à m’inscrire sur quelques courses (10 km maximum).

AP : J’ai fait plusieurs fois le semi Auray- Vannes, mais, maintenant, je me limite à 10 km.

Depuis que vous êtes licencié à l’ACRLP, quel est pour vous votre meilleur résultat ou votre plus belle course ?

CP : 10km : 36mn 35s à Taulé- Morlaix 1997 ; Semi-marathon : 1h 20 mn 56 s à Guidel- Ploemeur 1997 (je tiens à la précision car la qualif pour le France était à 1h 21mn en V1H) ; Marathon : 3h 06mn 39s à Nantes 2004. Tous ces résultats, je les ai obtenus à un âge avancé, ce qui me fait dire à ceux qui débutent qu’ils ne doivent pas désespérer et que la plus belle course est celle que l’on n’a pas encore faite.

AP : Je ne me souviens plus trop de mes temps, mais ça se situait sous les 50 mn sur 10 km. Beaucoup de courses sont très belles dans notre région, mais j’en ai détesté quelques-unes, surtout pour des problèmes d’organisation.

Quels sont vos objectifs sportifs à court terme ?

CP : Continuer à prendre du plaisir lorsque j’enfile mes chaussures de sport et, accessoirement, encore réussir moins de 45 mn sur 10 bornes et de bons résultats sur les compétitions de marche.

AP : Essayer de me maintenir sous l’heure sur 10 km.

Votre point fort dans la course à pied ?

CP : Mon mental. Je ne regrette jamais rien et on apprend plus dans la défaite que dans la réussite.

AP : Aller jusqu’au bout de ce que je me suis fixé.

Et votre point faible ? Là où vous vous devez de vous améliorer ?

CP : Je ne me vois pas de point faible dans la mesure où ça me fait progresser (ou, au moins, me maintenir).

AP : Depuis quelque temps, j’ai des problèmes de respiration, ce qui m’oblige à lever le pied.

Vous mangez quoi avant une course ?

CP : Je ne suis pas un bon exemple car, depuis que je ne fais plus de longue distance, je ne surveille plus mon alimentation. De plus, en marche nordique, nous n’avons pas les problèmes de digestion comme en course.

AP : Si je cours dans l’après-midi, je prends un gros petit déjeuner. Sinon, je mange normalement, c’est-à-dire pas trop gras.

C’est qui votre « pote » d’entrainement ? Celle ou celui avec qui courir est un plaisir ?

CP : Je me suis longtemps entraîné seul. Maintenant, j’apprécie les entraînements intergénérationnels que nous pratiquons au stade et ceux avec qui j’aime courir sont ceux qui sont près de moi, à la même allure, quel que soit leur âge ou leur sexe.

AP : Sans hésitation, ma grande amie Monique (elle se reconnaîtra). C’est souvent l’occasion d’échanger nos confidences, même si ça tient plus, d’après nos conjoints, de la causerie au coin du feu que de l’entrainement.

Quand vous ne courez pas, vous faîtes quoi (autres loisirs) ?

CP : J’aime bricoler, lire, peindre, m’occuper de mes petits-enfants… des activités de retraité, quoi de plus normal ! Sans parler des randos dans la campagne qui me servent de reconnaissance pour d’éventuels parcours de marche nordique.

AP : J’aime beaucoup cuisiner. Je fais également des travaux manuels, de la marche nordique, de la rando avec des amis. Je profite aussi de mes petits-enfants.