novembre 2021 archives

Meeting de reprise à St-Brieuc

Julien Moy et Aboubacar Bass ont montré de belles qualités lors de ce meeting.

Ils étaient encore nombreux de l’ACRLP à se déplacer samedi 27 novembre à la salle Maryvonne Dupereur de St-Brieuc pour un meeting de reprise en salle. Des minimes aux seniors, toutes les catégories étaient représentées.

Parmi les nombreuses performances de la journée, on citera, entre autres, celle du junior Aboubacar Bass sur le 60 m avec un temps de 7’34 (performance de niveau IR2) devant son camarade de club, Julien Moy qui réalise un chrono de 7’46 (IR4). Le même Aboubacar qui saute à 6 m 30 à la longueur (IR4) alors que Julien, lui, affiche un chrono de 23’33 sur le 200 m (IR4).

Autre très belle course, celle de Mohammed Saïd qui claque en seniors, un 51’1 sur 400 m (performance de niveau IR2). Alors que, comme d’habitude, Elouan Millau (espoir) et Jérémy Bouhélay (senior) se sont tirés la bourre sur le 1 500 m. Le premier file vers la seconde place avec un temps de 4’04’’62 et le second termine quatrième avec un chorno de 4’04’’83 ; deux performances de niveau IR3.

Enfin, notons aussi le 400 m de la cadette Eliza Brohan (62’5 – IR4).

Retour dans cette même salle le 11 décembre prochain avec le meteing du Trégueux Langueux Athlétisme.

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Cross-country. L’exploit de Raphaël Emeraud !

Raphaël Emeraud a créé un sacré exploit en devenant vice-champion de France de cross-country dans sa catégorie des minimes.

Raphaël Emeraud avait été battu sur le fil au championnat de Bretagne. Il a pris sa revanche à Montauban.


L’ACRLP avait déjà réussi un bel exploit en qualifiant trente-six athlètes au championnat de France de cross-country qui avait lieu les 13 et 14 novembre, à Montauban (82).

Et la voilà qu’elle en revient avec un titre de vice-champion de France grâce au jeune et talentueux Raphaël Emeraud qui monte sur la seconde marche du podium chez les minimes.

On le savait doué

Ses coaches le savaient doué. Encore fallait-il qu’il le prouve dans une grande compétition officielle. C’est désormais fait. Raphaël Emeraud avait déjà commencé à pointer le bout de son nez lors du championnat de Bretagne à Carhaix, quinze jours plus tôt.

Là, sur une distance un peu plus courte qu’à Montauban, il cédait sur le fil (battu au sprint) le titre à Glenn Thomas du Haute Bretagne Athlétisme.
Mais c’était certainement pour revenir encore plus fort pour le championnat de France. À Montauban, avec le maillot de la sélection bretonne, Raphaël qui s’entraîne chez lui à Moustoir-Ac, là où il demeure mais aussi à Locminé et à Pontivy où il est désormais au lycée, a su attendre son heure.
« C’est parti vite, comme d’habitude. Je me suis bien calé entre la dixième et la quinzième place ». Et quand la course s’est emballée, celui qui engrange de l’expérience au fil des compétitions, ne s’est pas affolé. « Certains ont voulu montrer qu’ils étaient capables de suivre et ils se sont ensuite grillés ». Raphaël, lui, a su attendre son heure « Et là, quand tu commences à remonter un à un tes adversaires, ça te booste ! ».
La fin de la course ? « C’était énorme ! Au fur et à mesure que je doublais les concurrents, je me disais que le podium était en train de me tendre les bras ! ».

« C’était énorme ! »

Raphaël Emeraud finira même par passer devant le champion de Bretagne en titre, celui-là même qui l’avait battu quinze jours plus tôt.
À lui-seul d’ailleurs, il a tiré sur toute la sélection bretonne lui permettant d’être sacrée championne de France !

Une médaille d’or et une autre d’argent, c’est quand même fort. « Oui, affirmait-il deux jours après l’événement. C’est ma plus belle course. J’ai bien géré. Ma stratégie était la bonne. Et j’ai adoré courir en équipe avec la sélection ».

Nul doute que le jeune homme a désormais passé un cap.


« J’ai vite envie de remettre les pointes. Forcément, mes ambitions sont plus fortes désormais »

Mais Raphaël ne veut pas brûler les étapes. Il est encore jeune. « Je ne me fixe pas un objectif particulier. Je vais prendre les courses comme elles viennent ». Avec cependant, en ligne de mire, deux événements très attendus dans le Morbihan : le championnat départemental qui se déroulera chez lui, à Locminé, puis dans la foulée le championnat de Bretagne à Pontivy. De quoi, bien évidemment, briller sur ses terres.


Les autres résultats


Derrière, les autres membres de son club de toujours, ont surtout beaucoup appris de ce championnat de France. Une très belle expérience pour tous ces jeunes qui aspirent à progresser.
On retiendra aussi (et quand même) que les Pontivyennes Lou Bellec (61e) et Anna-Claire Prémont (80e) ont aussi été sacrées vice-championnes de France par équipe avec la sélection bretonne.

Que les cadets terminent à la 14e place (sur 30), avec Guillaume Dupré (79e), Noa Le Gratiet (104e), Martin Butard (207e) et Thomas Chenais (223e).

Que les cadettes terminent à la 22e place avec Prune Lecoq (220e), Romane Le Bohan (221e), Youna Dejour (230e) et Mélanie Gastineau (242e).

Que l’équipe des masters hommes termine à la 22e place aussi avec Christian Macé (65e), Philippe Noguès (220e), Mathieu Le Rohic (239e), Jean-Marie Chambellan (249e) et Vincent Tempier (257e).

Que l’équipe des Elites femmes se classe 20e avec : Claire Le Puil (107e), Fatima Noguès (108e), Camille Rio (184e) et Emeline Guigueno (289e).

Et enfin que le relais toutes catégories confondues passe la ligne en 12e position avec Claire Le Puil, Jules Kerjean, Camille Rio et Jérémy Bohélay.

Bernard Dufour en route pour une nouvelle aventure !

Bernard Dufour est fin prêt pour son nouveau défi.

Il avait envie de repartir. De sortir de nouveau, comme il dit, de sa zone de confort. Bernard Dufour, licencié au club (section de Pontivy) depuis maintenant 3 ans, va partir pour le Mozambique, à l’Est, juste au-dessus de l’Afrique du Sud pour participer à l’Ultra Africa Race. Une épreuve en auto-suffisance longue de 220 kilomètres qui se déroulera du 20 au 25 novembre 2020.

C’est le 16 novembre plus exactement qu’il va quitter les siens, là où il demeure à Silfiac. Pour prendre la direction de Paris afin de récupérer ce sacré passeport qu’il a tant eu de mal à avoir.

Puis il s’envolera pour Johannesburg avant de rallier Maputo là où aura lieu le départ.

Sa famille lui fera des… grimaces

Et comme d’habitude, il n’oubliera pas de partir avec la traditionnelle photo des siens « qui font des grimaces ». Estelle, son épouse, Sandro et Sacha, ses deux garçons pourront alors lui faire de l’œil de loin lorsqu’il sera en galère. « Dans ce genre d’épreuve, explique-t-il, le plus difficile est de ne pas pouvoir partager ses émotions ».

Ils ne seront que… vingt au départ. De sept nationalités différentes. Au programme, cinq étapes de 35 à 55 kilomètres par jour avec… 4 000 mètres de dénivelé… quand même !

Mais l’homme a désormais l’habitude de ce genre de raid. Du marathon des Sables aux 444 kilomètres sur le GR 37 (Bretagne) en passant par la Trans 333, Bernard Dufour sait qu’il va souffrir.


« J’aime les défis et les challenges. Sortir de ma zone de confort. Le corps a des capacités d’adaptation incroyable et insoupçonnée. Je trouve très excitant l’idée de partir juste avec un sac à dos et être en totale communion avec la nature ».

Bernard Dufour

Comme il le fait très souvent, Bernard en profitera pour envoyer quelques fournitures scolaires aux enfants du Mozambique. Il a lancé une cagnotte pour cela parce qu’il considère « d’avoir de la chance de pouvoir réaliser ce type de défi et qu’il est normal d’en faire partager les habitants en améliorant un peu leur quotidien ».

Il va se nourrir des paysages

A Pontivy, il s’est préparé avec minutie et rigueur. En s’appuyant sur les conseils de Rémi Le Yaouanq. « Pour cette course, ce sont trois mois de travail spécifique : courir doucement et moins fatiguer le corps avant l’épreuve ». Lui qui s’entraîne autrement comme beaucoup d’autres licenciés deux fois par semaine.

Et il a bien préparé son sac. Son fidèle ami. Celui qui sera essentiel à sa condition.


« Le poids du sac a toujours été mon combat. Il fera 7 kilos sans eau mais j’ai fait des choix drastiques ».

Bernard Dufour

Pas de bâtons, pas de matelas ni même de vêtements de rechange. « Je laverai chaque jour, mes tenues ». Il aura une combinaison de peintre pour la nuit, Et a prévu 2 000 calories par jour. « Beaucoup préfèrent avoir plus de confort. Moi, je suis dans ma bulle et je me nourris des paysages ».

L’athlète est désormais prêt. A affronter les éléments, la solitude, la nuit, la fatigue, la douleur. « Le mental joue un rôle essentiel car les difficultés arrivent toujours au mauvais moment ». Il s’appuie sur la sophrologie, sur la pensée positive. « Quand tout va mal, tout va bien et inversement. La lumière, lâche-t-il, est toujours au bout du tunnel ».

Tout un club derrière lui

Et puis il y aura sûrement le regard de ces enfants qui respireront le bonheur et la joie lorsqu’il remettra ses fournitures. Bernard veut aussi le faire pour eux. Veut aussi souffrir pour eux.

Une chose est sûre : quoiqu’il arrive, il pourra compter sur ses camarades de club. Ils vont le suivre et lui transmettre, chaque jour, toute leur force. « Oui, je vais avoir besoin d’eux. Je les remercie d’ailleurs car j’ai déjà reçu beaucoup d’encouragements de leur part ».

Estelle, son épouse, postera chaque jour une situation de la course, sur les réseaux sociaux (1). Il fera de son côté, un reportage sur cette aventure et sur son opération de solidarité.

« J’ai soif de découvrir un nouveau pays, de vivre une nouvelle aventure ».

Bon vent Bernard et à bientôt.

(1) Page Facebook Bernard Dufour.

36 athlètes de l’ACRLP qualifiés pour le championnat de France de cross-country

À Carhaix, trente-six athlètes de l’ACRLP ont réussi à obtenir leur billet pour les championnats de France de cross-country qui auront lieu à Montauban (82).

Les cadettes ont réussi à qualifier leurs deux équipes pour le championnat de France.

Avec la présence d’une centaine de représentants, l’ACRLP a encore fait parler de lui à Carhaix, lors des championnats de Bretagne de cross-country. Le club, cher aux deux Rémi (Bellec et Le Yaouanq), a, en effet, réussi à qualifier trente-six athlètes pour les championnats de France qui auront lieu les 13 et 14 novembre, dans le sud, à Montauban (82).
C’est d’ailleurs, et une nouvelle fois, par équipe que l’entente Locminé-Pontivy-Ploërmel a fait preuve d’efficacité avec pas moins de… huit podiums !

Jules Kerjean 2e

Pas de titre donc mais de belles places d’honneur, comme celle de Jules Kerjean, 2e chez les espoirs qui récolte là, les fruits d’un fastidieux travail à l’entraînement. Parti prudemment, le Plumelois a fini très fort pour terminer dans le top 15 du cross court élites.
Mais c’est surtout chez les plus jeunes que le club a fait parler de lui. À commencer, sur le plan individuel, par la superbe médaille d’argent de Raphaël Emeraud qui suit les traces de son père, Jacques. Longtemps au coude-à-coude avec Glen Thomas du HBA, Raphaël n’a pu répondre à l’attaque de son adversaire dans les tout derniers mètres.
Avec lui, l’équipe des minimes garçons monte sur la troisième marche du podium grâce aussi à Firmin Garaud (22e), William Guimené (31e) et Nathan Hamonic (32e).
Même belle performance des minimes filles qui terminent à la seconde place par équipe derrière l’ogre, le Stade Brestois. Avec une Lou Bellec (5e) très en jambe et des coéquipières (Anna-Claire Prémont 7e, Yléna Richez 22e et Lisa Lesiourd 23e) exactes au rendez-vous.

Les jeunes en forme

Dans cette catégorie, Raphaël Emeraud, Lou Bellec et Anna-Claire Prémont ont obtenu leur billet pour les championnats de France et feront partie de la sélection bretonne.
Du côté des cadets, carton plein là encore pour l’ACRLP. Les filles qualifient même leurs deux équipes pour Montauban avec de belles prestations individuelles comme celle d’Angèle Garaud (8e) alors que chez les garçons, le mieux placé est Yvan Le Fur (11e). Dans cette catégorie, les filles comme les garçons sont sacrés vice-champions de Bretagne par équipe.
Enfin chez les adultes, ce sont surtout les femmes qui ont brillé puisque l’équipe du cross long composée de Claire Le Puil, Fatima Nogues, Camille Rio et Marina Boltand monte sur la troisième marche du podium comme celle du cross court avec Claire Le Bohec, Émilie Le Puil, Emeline Guigueno et Angélique Gauthier.
Plus décevant, les masters hommes qui, il n’y a pas si longtemps que cela, faisaient briller les couleurs de l’entente. Ils terminent 4e par équipe avec néanmoins une belle 6e place de Christian Macé.
Épreuve récente sur le cross, le relais mixte composé de Claire Le Puil, Jérémy Bohelay, Camille Rio et Jules Kerjean a aussi décroché sa qualification pour le France.
Enfin, on notera que dans les catégories les plus jeunes (pas de France), les benjamines terminent à la seconde place de ce championnat de Bretagne avec Marion Chartier (18e), Johanne Maury (20e), Agathe Hervio (23e) et Youna Garaud (30e).

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